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On refuse d’agir? C’est inacceptable!
Publication Communiqué de presse

On refuse d’agir? C’est inacceptable!

Publiée le 4 mai 2023

QUÉBEC, le 4 mai 2023 – Hier, paraissait un article de Karine Tremblay du quotidien La Tribune, dans lequel elle a dénoncé une histoire tout à fait bouleversante. Alors qu’une éducatrice en service de garde éducatif et sa directrice d’un Centre de la petite enfance (CPE) constatent qu’une fillette a subi l’excision et qu’elles procèdent à un signalement auprès du Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ), celui-ci répond que le sujet est « trop délicat » pour qu’il y ait enquête.

Les mutilations génitales féminines ont été ajoutées au Code criminel canadien en 1997. Toute personne qui commet ou participe à des excisions peut être accusée de voies de fait graves et est passible d’un emprisonnement maximal de 14 ans.

On refuse d’agir? C’est inacceptable!

Ce matin, madame Brigitte Garceau, députée et porte-parole de l’opposition officielle pour la famille au Parti Libéral du Québec, demande, appuyée des autres partis de l’opposition, à monsieur Lionel Carmant, ministre responsable des services sociaux, qu’il y est enquête. Le CQSEPE supporte cette demande.

« Notre société doit reconnaître que les intervenants et intervenantes à la petite enfance sont les chiens de garde de nos tout-petits. Ils sont les professionnels de première ligne capables, notamment par le lien de confiance établi avec l’enfant, de détecter la violence dont certains, malheureusement, sont victimes. Le DPJ doit être un allié des services de garde éducatifs et démontrer, par ses actions, qu’il a la volonté ferme de protéger nos enfants, nomme catégoriquement Francine Lessard, présidente-directrice générale au CQSEPE.

Il importe de rappeler que nous avons tous l’obligation de signaler à la direction de la protection de la jeunesse devant le doute d’un avis physique ou sexuel. Nous en sommes même responsables!

Il faut agir rapidement c’est urgent.

« Il faut revoir les ponts de communications entre les services de garde éducatifs et le DPJ. Il faut standardiser les pratiques. Il faut protéger NOS ENFANTS », conclut madame Lessard.

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